“La vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent.” Albert Camus.
“La vie est ce qui t’arrives quand t’es occupé avec d’autres projets.” John Lennon.
Je n’avais pas prévu d’écrire ceci et les chroniques qui vont suivre.
Je pensais que ma vie professionnelle resterait centrée autour du coaching d’athlètes qui veulent être bons, excellents voire exceptionnels dans leurs sports.
Je pensais que j’allais avancer, pas après pas, dans ma présence en ligne (je viens d’ailleurs de publier mon 1er cours vidéo sur le jeu de jambes au tennis), et d’écrire un livre pour aider les parents de ces jeunes qui rêvent de conquérir les sommets.
Je pensais aussi, sincèrement, que ma prochaine étape allait être de coacher le prochain Federer et l’aider à arriver au top du top!
Et bien, tandis que j’ai toujours ces idées dans le collimateur, un autre projet, au moins aussi important pour mon âme, a vu naître cette année.
Février de l’an passé (2020), quand l’invention de mettre les gens en arrêt chez eux (il paraît que ça s’appelle un confinement, ça fait tellement mieux) s’est dessinée, mon intuition m’a bien fait comprendre que cette histoire ne sentait pas bon.
Du coup sans crier gare, je m’embarque à ce moment-là dans une nouvelle quête, pour que mon cerveau rationnel puisse comprendre ce que mon instinct m’avait murmuré.
Une caractéristique de l’intelligence, pour moi, c’est d’être capable de réunir sur un même sujet des perspectives différentes, voire opposées. De cette façon, tôt ou tard se dégage une trame, un fil rouge de vérité qui voit le jour au fur et à mesure que l’on déterre les indices.
Ah c’est sûr c’est beaucoup plus facile de ne se faire une idée qu’en ne subissant seulement que les infos qui nous viennent de la télé, des médias main-scream et des réseaux sociaux. J’ai dit “facile”, je n’ai pas dit “juste”.
Et l’un des gros soucis de notre société actuelle vient de là, on en reparle dans un prochain chapitre.
Toujours est-il qu’il est parti bille en tête le Benoit, comme il l’a fait depuis sa jeunesse sur tous les sujets qui lui teint à coeur: avec obsession!
Que ce soit pour le tennis et ses innombrables leçons de vie extirpées au fil du temps, pour les mondes du yoga, de la méditation, du développement personnel, ou spirituel mêmes. Que ce soit pour développer ses capacités physiques ou mentales, pour étudier des thèmes sans fond comme la nutrition ou la respiration, à chaque fois c’est comme ça: je fonce.
Oh je ne dis pas que cette tendance obsessive n’a que du bon, elle m’a amené à bien des excès addictifs, le plus sain étant sûrement ce besoin journalier de faire du sport, sans lequel j’aurais mal tourné j’en suis certain. Reste aussi le sujet de se lancer à l’abordage, quitte à faire des erreurs.
Apprendre de mes erreurs
Alors, parlons de ce sujet juste un peu, je donnais l’exemple de la nutrition ci-dessus, je pourrais en prendre d’autres c’est pas ce qui me manque les expériences qui ne tournent pas aussi bien que prévues!
En 2011, donc j’ai eu cette idée d’être végétarien.
Je croyais dur comme fer que c’était une très bonne idée. Au début, fabuleux, je me sentais plus clean, plus libre aussi.
J’ai appris plus tard que c’est une réponse typique pour ceux que commencent avec ce choix de vie. Typique aussi les blessures et le manque de vitamine B12 qui s’accumulent ensuite.
Entêté, obstiné comme je suis, j’ai ignoré les soucis pendant un moment, jusqu’à la crise: septembre 2015, 2 siestes par jour n’y suffisent pas, je suis fatigué tout le temps: burnout.
Thérapie, détoxication de métaux lourds, travail sur mes nombreuses allergies, et finalement changement de nutrition.
Ceci n’est peut-être pas ta vérité, il parait que plus tu as un ADN proche de l’équateur, plus une nourriture type végétarienne est envisageable. Reste que ceci est le point le plus important: chacun de nous possède sa vérité et nous sommes tous sur un chemin, individuel et collectif.
Autrement dit en partageant nos vérités profondes nous nous aidons mutuellement, nous évoluons, nous devenons conscients de nos erreurs, nous grandissons ensemble.
Retour sur cette année
Comme je l’ai dit, je me suis jeté dans une grande recherche.
J’ai commencé par explorer ce concept de liberté, au travers de lectures de prisonniers de guerre. J’ai d’ailleurs compris pourquoi le manuscript de Frankl, Découvrir Un Sens À Sa Vie, a été si souvent acclamé.
J’ai ensuite embrayé sur le thème de la manipulation, en commençant par la genèse et le livre Propaganda d’Edward Bernays. Cet homme a été le cerveau derrière le changement de mode pour que les femmes commencent à fumer dans les années 30. Il a aussi aidé de nombreuses agences d’état et multinationales à forger l’opinion du public envers elles.
Sa devise: le public n’est pas intelligent, il faut donc leur dire quoi penser. Tout un programme!
Enfin, j’ai investi mon temps à écouter ce que ces femmes et hommes, docteurs, biologistes, virologues, anthropologues et autres lanceurs d’alertes, qui avaient un discours différent de celui des médias.
Oh, et puis j’ai fait auto-eject de Facebook/ Instagram quand j’ai réalisé combien leur censure et propagande s’amorçaient. Ça tombait bien: une addiction de moins à gérer!
Qu’est-ce que cette recherche m’a apportée?
Au début, ce n’était que personnel: je voulais juste savoir et cette soif était sans fin.
Puis, tandis que j’explorais des sujets dont j’avais entendus parler sans avoir eu le courage d’y mettre le pied dans l’eau, ça a remué à l’intérieur.
Pendant 5 mois, j’ai senti des vagues de colère, prenant conscience de la vérité sinistre qui se dévoilait à moi.
Bon, “colère” c’est un peu léger, rage serait plus précis, comme cette fois où j’ai proposé de se battre à un agent de sécurité de magasin qui voulait que je porte des gants avant de rentrer. Pas une bonne idée de vouloir imposer ce genre de trucs au Benoit…
Ce problème de colère latent est resté là jusqu’à ce que ma femme me dise: “ça suffit maintenant, je ne veux pas vivre avec un homme constamment énervé!”
Ok, ok, ok! Et me voilà de retour avec ma thérapeute EMDR: voilà, des fois quand ça fait du sens, j’écoute!
Toujours est-il que comme d’habitude avec cette thérapeute, les choses vont très vite et en une séance mon soucis était réglé. La plus grande leçon c’est que “l’énergie de colère a besoin d’être dirigée dans une direction qui nous sert”, m’a t’elle dit.
D’où l’idée de ce partage qui a germée. N’es-tu pas content que je souhaite partager ma colère avec toi? Que veux-tu, j’aime le partage:)
Plus sérieusement, je pense que ce monde dans lequel nous vivons maintenant a besoin d’une sérieuse mise à jour. Et ceci est et va être ma participation.
Le but de ce partage
Ma mission de vie reste la même. Je pense que je suis fait pour aider les autres à se libérer et à devenir forts à tous niveaux.
Tandis que le contenu de ce qui va suivre est certainement éducatif, j’ai surtout l’intention de le tourner vers des solutions. Après tout, je suis quelqu’un qui aime avant tout l’action. C’est bon de comprendre, c’est mieux d’agir!
Bref, mon but n’est pas de promouvoir de la peur, certains s’en sont déjà bien trop chargés.
C’est par contre de t’informer, puis de te suggérer des idées que nous pourrions tous mettre en place.
Et premièrement, nous avons tous besoin de nous accorder sur ce qu’il se passe vraiment. Prise de conscience, c’est parti!
Comment nous transformer, nous et notre société?
Il y a différentes écoles sur ce sujet. Je vais t’en proposer 3 ici:
- tu peux tout d’abord considérer les 5 étapes du deuil: colère, déni, négociation, tristesse et finalement acceptance. Nous passons tous par celles-ci, et pas seulement lors de la mort de quelqu’un.
- ou alors envisager les paroles de Shopenhauer: “toute idée passe par 3 étapes. D’abord elle est ridiculisée. Ensuite elle est opposée violemment. Et enfin elle est acceptée comme si elle avait toujours été évidente.”
- ou enfin, tu peux peut-être simplement être aligné avec mon auteur préféré, Steven Pressfield, et son concept de Resistance (commence par lire The War of Art si tu es intrigué).
Et pour sûr ma Résistance a eu beaucoup de choses à me dire avant que je me décide à écrire et partager ce qui va suivre!
Elle me disait:
- mais t’es qui pour partager ces trucs-là? Tu crois que t’es un expert? Reste à ta place Benoit!
- comment les gens vont te percevoir, tu y as pensé? Tu vas être pris pour un rigolo!
- et d’autres vont te traiter de complotiste voire même d’extrême droite, c’est sûr! (plus sur ce sujet très rapidement dès le 1er chapitre!)
Sympa ce genre de combat intérieur, non?
En gros, j’ai eu à affronter mes peurs et à répondre à l’appel, style Joseph Campbell on y va alors!
Le déclencheur final?
Quand mes parents et une de mes ex se sont fait “vacciner” (je mets des guillemets car ceci n’est pas un vaccin, désolé).
Pas de regret
Que penses-tu de toi-même quand tu t’imagines vivre tes derniers instants dans cette vie-là?
A la fois une question puissante et provocante, n’est-ce pas…
Y répondre, de manière générale, nous amène à repenser nos vies, à prendre des risques, à sortir du carcan et de nos habitudes bien confortables pour aller ailleurs.
Ailleurs?
Oui, ailleurs. Un ailleurs qui s’écarte des plaisirs superficiels, non pas qu’ils soient futiles, après tout pourquoi pas se faire plaisir parfois, mais parce que par définition ce ne sont pas eux qui donnent le plus de sens à nos vies.
Et par conséquent, quand je me suis posé cette question vis-à-vis de ce projet, je me suis dit:
—> je souhaite avoir partagé les infos pour que d’autres moins informés puissent prendre leurs décisions en connaissance de cause.
—> sûr c’est très bien d’avoir aidé quelques joueurs de tennis et autres athlètes à devenir forts dans leurs sports, en même temps ne serait-ce pas bien mieux en plus de ça que d’en avoir inspiré des milliers à être plus forts dans leurs vies? La réponse est dans la question il me semble.
—> et puis d’être ou d’avoir été une voix pour le changement, pour plus de sagesse, plus d’écoute de nos coeurs plutôt que nos peurs, oui ça le fait.
—> et finalement d’avoir su saisir une opportunité importante, à la Eminem dans One Shot, pour avoir été quelqu’un qui unit plutôt que de séparer les gens.
Donc oui, pas de regret, à chacun son opinion, je décide d’exposer la mienne, à chacun qui le sent de faire de même.
Symptômes ou Causes
Quand un joueur n’arrête pas de rater sous pression des coups droits “faciles”, il y a 2 possibilités:
- faire des milliers de coups droits à l’entraînement.
- discuter avec lui et comprendre ensemble ce qui cause ces fautes.
La 1è méthode traite les symptômes, la 2e les causes.
Si tu vas t’entraîner en Espagne, tu auras certainement affaire à la 1è approche.
“Pour être confiant, un joueur doit savoir qu’il peut mettre la balle dans le court même quand il dort!”, m’a sermonné Luis Bruguera lors d’un rendez-vous bien tendu.
Dans mon esprit, ceci est une bonne approche…une fois que tu as géré les causes!
Une peur, une tension, une croyance, un mouvement imposé qui ne correspond pas à ses préférences motrices, tout cela peut le retenir. Une fois dégagé, vas-y fonce! Sinon, tu vas très souvent perdre ton temps et ton calme à aller dans une fausse direction.
Si l’on regarde les obstacles que nous avons à affronter, nous avons en premier lieu à regarder la vérité en face, à prendre pleinement conscience de ces amas de mensonges, des maintes corruptions, des vrais personnes au pouvoir derrière les marionettes qui sont placés chefs d’état.
Ça c’est faire un grand pas et se rapprocher des causes.
Autrement on continue à avancer comme des moutons, tu te souviens le jeu des lemmings où quand tu ne faisais pas gaffe tu finissais par les faire tous tomber sans rien y faire?!
Aller aux causes, c’est certes inconfortable sur le moment, par contre cela nous remet en face avec un vrai choix.
Répète le procédé sur tous les sujets de société et on a une vraie chance de s’en sortir.
Les sujets en question
Comme tu peux t’en douter, covid (autrement appelé Certificate Of Vaccine ID) va prendre une bonne place dans ce partage, et peut-être pas comme tu l’imaginais.
Oui, on va parler des traitements efficaces (c’est pas ça qui manque), et des “vaccins”.
Puis on va avancer plus loin, plus en profondeur.
Et si on parlait d’immunité pour commencer? De nutrition, de respiration, de contact social et du type d’exercices qui nous font du bien?
Et puis, si on allait oser parler des peurs, et du contrôle par la peur. Séparer les gens par tous les moyens, on va en citer de nombreux utilisés, quelle belle opportunité!
On parlera ensuite des vrais criminels au pouvoir, oh qu’ils sont étonnants ceux-là…
Médias, réseaux sociaux, Netflix, changement climatique organisé, vagues d’immigration, elles aussi organisées. Libertés. Guerres perpétuelles. Pétrole. Energie. Fake news. Inégalités. Dettes. Opérations faux drapeaux. Patriotes contre globalistes. Esclavagisme. Hollywood. Et, si j’arrive à en avoir le courage, parler du traffic, de la torture et du meurtre d’enfants, une épidémie étouffée bien plus terrible que notre petit covid.
Crois-le ou non, ces sujets sont tous liés, d’une manière très, très nette.
Encore une fois, aussi désespérés que ces sujets puissent le sembler, ils sont résolubles.
Ensemble.
Je ne vais pas prétendre avoir les solutions à chacun d’eux. Ma spécialité c’est d’aider les gens à être forts (il semblerait que ma curiosité sans limite en soit une aussi), et toi tu apportes la tienne.
Dans tous les cas, la prise de conscience c’est la 1è étape. Une prise de conscience brute, à vif.
Et les grandes décisions suivront. Individuelles et collectives.
Chacun de nous apporte une pièce essentielle pour tous ces challenges qui nous attendent.
Pour finir sur une note d’optimisme
“Une découverte capitale se fait souvent juste après une crise” (ça sonne mieux en anglais: “A breakthrough often comes up after a break down”), m’a dit un jour mon prof de yoga.
Je crois au potentiel humain.
Quand nous nous focalisons sur les solutions, notre créativité est sans limite. Le seul challenge, pour moi, c’est de regarder au bon endroit.
Nous avons été trompés, induits en erreur comme le fait le bon prestidigitateur. Maintenant c’est le moment de se réveiller et de voir ce qu’il y a derrière le rideau ou dans le chapeau.
Je termine cette intro par une histoire que j’aime beaucoup, qui illustre mon point de vue du moment.
Chaque jour, Nasrudin passe la frontière avec son âne, chargé de solides sacoches. Il fait de la contrebande, le douanier en est certain.
Pourtant, malgré de nombreuses fouilles surprises, jamais l’homme de loi ne parvint à confondre le délinquant.
Les années passent, le douanier prend sa retraite.
Il rencontre le Mulla un beau jour à la maison de thé et là, il demande :
– Dis-moi Mulla, pendant toutes ces années, tu faisais de la contrebande n’est-ce pas ? Tu peux me le dire, je suis devenu inoffensif pour toi maintenant que je suis à la retraite.
– Oui, répond calmement le Mulla.
– Comment se fait-il que je ne sois jamais parvenu à te confondre ?
– C’est que je suis un professionnel…
– Mais enfin, qu’est-ce que tu passais ainsi en fraude pendant toutes ces années ?
– Des ânes.
Salut Benoit,
Je me réjouis de lire la suite, je pense que je partage (en partie car je n’ai pas lu les même livres que toi) tes idées. J’ai toujours beaucoup de plaisir à regarder tes vidéos ou à lire tes écrits.
A bientôt
Didier
Merci Didier, et ravi te lire tes commentaires, ici ou dans le futur.
Je pense que le futur justement, a bien plus de chances d’être positif si nous décidons tous de le co-créer plutôt que de le subir.
Au plaisir,
Benoit