22 Nov 1963, le président des Etats-Unis, John. F. Kennedy meurt, tué à Dallas par un seul homme, Lee Harvey Oswald.
Ça, c’est ce que tu dois croire. Tu peux retrouver cette explication sur Wikipedia ou le New York Times, ils le disent donc ça doit être vrai, non?!?
Le soucis, comme le montre ce sondage Gallup, c’est que les Américains, ces 50 dernières années, n’y croient pas.
Si l’on en croit certaines personnes qui sont maintenant appelées “théoriciens du complot” (ou pour faire simple, conspirationnistes), c’est quand la CIA a réalisé que leur explication des faits n’était pas acceptée, alors même qu’ils avaient publié leur rapport de la Commission Warren, qu’ils ont décidé de traiter de conspirationnistes ceux qui réfutent leur message officiel comme .
Allons bon, cela voudrait dire que la fameuse idée de la “balle magique”, qui est rentrée sur 2 corps différents comme illustré dans le film JFK d’Oliver Stone (la scène en question, en anglais), ne serait pas convaincante?
Note: bien d’autres arguments suspects restent en l’air, comme notamment le fait que la 3e balle n’a pas agi comme les 2 premières, et que même un pro n’aurait pas eu le temps de tirer aussi vite et aussi précisément avec le matériel utilisé. Et puis, Oswald tué dans les jours qui suivent, ainsi que 50 témoins ou proches de l’affaire. Lis ici pour des détails qui vont dans ce sens, et oui, on peut trouver tout et son contraire sur le sujet aussi, comme je commence à l’expliquer dans cet article!)
Quoi que tu crois ou non, cela veut dire qu’il y a une conspiration comme quoi le mot “conspiration” vient de là, elle est pas belle cette histoire?!?
A qui s’adresse Dur à Avaler et pourquoi commencer par ce sujet?
Avertissement: ces articles sont pour ceux qui souhaitent comprendre et se faire une idée plus élargie au-delà du cirque covid que nous vivons.
Si tu n’es pas sûr à propos des “vaccins”, ou si tu es sûr que ce n’est pas pour toi –> bienvenue.
Si au contraire, tu t’es déjà fait “vacciner”, ou que tu vas le faire sitôt que possible –> ce n’est pas être sympa avec toi-même que de lire ce qui va suivre, ni ce projet dans son intégralité.
J’ai l’intime conviction que nous sommes puissants quand nous sommes alignés avec nous-mêmes.
Si être aligné avec toi-même passe par se faire injecter ces produits, suivre ces articles et vidéos va potentiellement mettre du doute et, encore une fois, ce n’est pas être gentil avec toi-même à mon avis.
Ceci étant dit, c’est ta vie et ta responsabilité…
Alors commençons.
La raison pour laquelle je commence par cette expression, “théorie du complot”, est pour gérer ce sentiment d’avoir une idée différente du narratif officiel véhiculé par nos gouvernants et les médias.
Comme je l’ai dit dans l’intro de ce projet, même un rebelle comme moi, qui a eu une vie assez différente du commun des mortels, se sent agressé par les mesures prises autour du monde et cette propagande des médias.
Le but de ce chapître est pour toi d’être ok, que dis-je, en harmonie avec toi-même, pour avoir une opinion différente de celle qui est imposée comme vérité absolue.
C’est parti!
La puissance de ces mots: “théorie du complot”
Avec donc ce souhait d’imposer leurs vues, tu as peut-être remarqué comment cette expression a été utilisée, maintes fois, pour dénigrer tous ces complotistes, c’est-à-dire “tous-ceux-qui-n’adhèrent-pas-au-discours-officiel”.
Il y a d’ailleurs maintenant ces “fact checkers” sur de nombreuses plateformes, ces “débats” organisés avec des psychologues et “experts” (ils doivent l’être puisqu’ils sont invités sur les plateaux, non, c’est pas comme ça que ça marche?!?), à expliquer ce phénomène et comment combattre ces personnes qui sont décidément horribles.
Cela me rappelle cette scène hilarante dans Kung Ku Panda où le sifu explique au panda ce qui a été le jour le plus terrible de sa vie. Le lien est en anglais, en français ça rend beaucoup moins bien:
Toujours est-il que nous avons à nous attaquer à cette histoire de complotiste!
Réflexe conditionné, et mots comme des murs
Premièrement, quelquechose sur lequel nous pouvons sûrement nous accorder, si quelqu’un dit de moi que je suis un complotiste, je dirais que ma 1è réaction ne va pas être très positive. En fait, bien pire, j’ai l’impression que l’on m’insulte.
Idriss Aberkane parle de “réflexe conditionné” quand on entend le mot “vaccin” (dans ce lien, à la min 18’35). De la même manière, je crois que c’est la même chose quand nous entendons cette expression.
En effet, qu’est-ce qui te vient à l’esprit quand tu entends “complotiste” ou “théoricien du complot”?
Personnellement, j’entends “pas fiable”, “pas digne de confiance”, ou même “un peu dérangé”.
Et, pour être tout à fait honnête, ça me donne aussi l’envie de frapper, là aussi un réflexe conditionné, donc Benoit rappelle-toi le Sifu et son message de paix intérieure, bon sang!
Passons.
Passons à ce qu’il y a peut-être de plus important, si la CIA en effet a cherché à décrédibiliser et à contrôler par la peur, bravo, ça marche bien! Je me sens jugé, exposé, et pire, je risque de n’être plus accepté, voire même rejeté par mes pairs.
Ça c’est un beau détonateur!
De plus, comme le dit le titre d’un des livres de Marshall Rosenberg, l’inventeur de la Communication Non Violente, les mots peuvent être des fenêtres, et dans notre cas, quand on entend le mot complotiste, on se prend le mur à pleine dent, fin de la communication merci d’être venu rentre chez toi mon ami!!
Au fond de nous, nous sommes des animaux de lien, et nous avons besoin les uns des autres pour nous sentir heureux et en sécurité. Ce sens communautaire est imprégné dans notre ADN et s’il y a un risque d’être banni par notre tribu, nous avons un instinct de conservation qui se met en place. Tout du moins c’est ce que moi je sens personnellement.
Par conséquent, on fait quoi? On se résigne ou on va de l’avant?
Voici mes solutions du moment.
Étape 1: Se réaligner avec moi-même
Comme je l’ai dit plus haut, être fort c’est déjà être aligné avec moi-même, dans ma vérité, dans mon intégrité.
Par conséquent me viennent les questions suivantes pour retrouver cette clarté intérieure et se dégager de ce piège conspira-machin:
– Qu’est-ce que je crois en fait, moi?
– Comment est-ce que je sais que c’est vrai?
– Est-ce que ce sur quoi je me repose est une source fiable? Vraiment?
Dans le prochain article, je vais détailler comment je fais mes propres recherches. Entre temps, ces questions personnelles me semblent de bons points de départ.
Si cela te semble comme trop de travail, pense à l’alternative: accepter ce que d’autres te disent sans les questioner. Et croire que les grandes multinationales et Big Pharma n’oseraient pas te faire le moindre mal.
Bonne chance avec cette idée.
Étape 2: Accepter d’être toi-même avec tes propres idées
Une évidence: toi et moi, comme tous les autres, sommes tous uniques, avec nos goûts, nos croyances, nos cultures et nos habitudes.
Par exemple, tu te situes peut-être plutôt hétéro, homo, ou tout autre chose. Tu as tes propres idées et préférences, comme chacun, et le monde s’enrichit d’avoir tant d’expériences différentes.
Si besoin est, tu peux méditer sur ma citation préférée, d’Oscar Wilde, quelqu’un qui savait vraiment développer sa différence:
“Sois toi-même. Tous les autres sont déjà pris.”
Étape 3: Comment répondre et danser comme dans les arts martiaux
SI quelqu’un te traite de (terrible terrible) complotiste, tu peux lui répondre que tu n’es pas tant intéressé dans les théories du complots, par contre tu l’es dans les théories alternatives.
On appelle ça un recadrage.
Tu peux aussi dire que tu es curieux, et qu’une source d’intelligence à tes yeux c’est de questionner les choses.
Tu peux même ajouter que cette personne peut avoir ses idées ET toi les tiennes!
De cette manière, tu ne t’engages pas dans un combat pour savoir qui a raison et qui a tort. Cela devient à la place une danse, une coopération pour se rapprocher de la vérité.
Le but n’est donc pas de mettre ton adversaire par terre et d’imposer à tous prix ta vérité. Le but est d’avoir une conversation avec ton partenaire, ce qui est un autre recadrage de la situation.
Bilan des comptes, je crois vraiment que ceci est notre chance pour faire évoluer notre société.
De dire NON à la peur, NON au narratif des médias qui tend à séparer les gens, et à la place dire OUI à des discussions honnêtes, et OUI aux gens qui offrent des perspectives différentes!
Et bien sûr, dans ce domaine, tu peux noter que je parle autant à toi qu’à moi-même!
Pas chassé : le coup du “tu ne peux pas argumenter avec les faits”
Il y a une idée comme quoi nous ne pouvons pas argumenter avec les faits, et que les chiffres sont des chiffres, point final.
Tellement de choses à dire à ce sujet…
Nous avons 3 challenges avec cette idéologie.
Challenge #1: comme si les chiffres étaient toujours corrects…
On nous dit qu’il y a un nombre X de contaminés au Covid, basé sur les tests PCR.
On nous dit aussi qu’il y a un nombre Y de morts du Covid.
Bon, dans un 1er temps, même l’Organisation Mondiale de la Santé avoue que ces tests tels qu’ils sont faits, ne sont pas vraiment fiables, ou du moins on peut se poser la question s’ils le sont.
Le créateur du test, avant de mourir, nous l’avait pourtant rappelé que son test PCR pouvait être manipulé. Ce qui nous amène à un nombre conséquent de faux positifs. Par conséquent notre nombre X de départ devient X moins ce nombre de faux positifs.
Zach Bush en parle aussi dans cette vidéo fascinante (en anglais) que j’ai déjà partagée, où il explique entre autre comment aurait été une bonne utilisation du test PCR.
Quant aux morts du Covid, nous avons eu affaire dans nombre de cas recensés, que ce soit aux US, en France, au Brésil et sûrement ailleurs, de cas qui ont été compté comme morts du covid, plutôt que de morts avec le Covid. D’où certains morts d’accident de la route, de crise cardiaque ou autre personne en phase terminale qui se retrouvent sur ces fichiers.
Une des raisons évoquées c’est que des hôpitaux reçoivent davantage de subventions quand leurs morts le sont du covid plutôt qu’autre chose. Ah l’argent, toujours l’argent qui nous corrompt, on n’a pas fini d’en parler.
Je te laisse vérifier ces données par toi-même.
Challenge #2: l’interprétation des chiffres et l’histoire que tu veux raconter
Les chiffres racontent une histoire, et nous pouvons avoir différentes interprétations des mêmes données.
Prenons un exemple: le discours officiel dit qu’il y a 90% des lits en réanimation qui sont occupés, donc risque de saturation.
Bien. Et si nous trouvions un moyen d’obtenir plus de lits alors? Ou un système flexible, style accordéon, qui s’ajuste en fonction des besoins?
Pour aller plus loin, demandons-nous pourquoi, en France tout du moins, les gouvernements successifs ont décidé de diminuer le nombre de ces lits?
Et finalement, toujours à observer le nombre de ces lits, nous pouvons aussi regarder la situation des années précédentes, et nous rendre compte que pratiquement tous les ans à une période ou une autre il y a une saturation en période de grippe ou autre épidémie saisonnière.
DONC, il y a avait d’autres possibilités que de placer des gens en pleine forme à résidence chez eux pour potentiellement faire baisser le nombre de personnes malades.
Cela me rappelle cette histoire:
Un clown arrive sur scène. Un piano l’y attend, et un tabouret a été placé 15 m de là.
Bien embêté, le clown tente tout d’abord de faire du piano debout, jusqu’à ce qu’il nous montre qu’il fatigue et aimerait bien s’asseoir. Il va donc s’asseoir sur le tabouret et tente d’étendre les bras pour faire du piano, en vain. La situation difficile continue jusqu’à ce que finalement l’idée lui vienne, évidente, sous les rires et applaudissements du public, de tirer tant bien que mal le piano vers le tabouret!
Challenge #3: chiffres et conflits d’intérêts:
Les mêmes chiffres, traffiqués ou pas, peuvent être utilisés pour convenir d’une idée…ou de son contraire!
Ce qui veut dire que celui qui énonce (et le support média aussi) les chiffres a autant d’importance que les chiffres en eux-mêmes.
Bienvenue dans le monde fascinant des conflits d’intérêt!
Le constat, c’est de se rappeler que qui que nous soyons, politiciens, médias, experts, ton boulanger ou moi-même, nous avons tous une histoire à raconter! Nos croyances ont un impact sur comment nous voyons le monde et ce sur quoi nous portons notre attention.
Il me semble que c’est ce que la mécanique quantique a expliqué avec le phénomène de l’observer effect.
Moins ésotérique, des études ont été publiées pour prouver combien ces conflits génèrent des résultats qui ne sont pas fiables. Celle-ci par exemple. Ou celle-là de Ioannidis, fameux chercheur à Stanford, qui va jusqu’à dire que la plupart des études sont fausses!
Que penser de tous ces challenges alors?
Le réflexe à avoir, il me semble, est de se rappeler que les chiffres et les faits ne sont pas une fin en soi.
A la place, qu’ils sont des histoires avec des croyances spécifiques qui montrent des résultats spécifiques.
Par conséquent, ça s’applique sur moi aussi, et les chiffres, articles et vidéos que je vais partager sont le reflet de mon point de vue, mes croyances, ma façon de voir se qui se passe. On reparle de ça dès le prochain chapitre!
Étape finale: le doute sain et conclusion
Déjà, merci de m’avoir suivi dans cette exploration du concept de la théorie du complot.
Cela m’a paru très important de creuser dans ce sujet en 1er lieu parce que je suis davantage intéressé pour cultiver nos propres intelligences et opinions, plutôt que de te voir adhérer aveuglément aux miennes ou à d’autres.
Le plus important, et je pense que je ne le répèterai jamais assez, l’un de mes buts est de tenter de nous unifier, ce qui me semble particulièrement ambitieux quand a été instauré un climat de peurs et de séparations.
Pour finir sur ce thème, une question à méditer: crois-tu qu’il existe une réalité absolue? Un bon sujet de philo, n’est-il pas?
Personnellement, je n’en suis pas sûr.
D’un autre côté, je suis certain qu’i y a de nombreuses perspectives, opinions, idées qui, accumulées, nous amènent à une meilleure compréhension de ce qui se passe.
Imposer une seule vue, un seul narratif, n’est ni sain, ni intelligent ni mature.
Le doute, que ce soit en science ou en tout domaine, a besoin d’être cultivé et même apprécié. C’est grâce au doute que nous avons évolué.
Et aussi dur à admettre que ce soit, même moi peut dire des choses qui ne sont pas correctes parfois. Noooooon Benoit, c’est pas possible, pas toi!!!
Heureux de lire tes commentaires si tu en as.
Prochain chapitre sur comment faire tes propres recherches, ce qui n’est pas si simple que ça le paraît.